Hey !
Au 21ème siècle, rien de plus facile que de créer son propre questionnaire en ligne et d'en récolter les résultats en deux temps trois mouvements. C'est le sujet de mon pointeur sur la recherche en ligne.
Même Google propose maintenant cette fonctionnalité grâce à Google Documents (cliquez ici pour y accéder). D'utilisation très simple, il suffit de créer des questions et les réponses des répondants s'affichent automatiquement en temps réel dans une feuille de calcul de type Excel. Il existe même un gadget permettant de voir l'avancement du sondage sur iGoogle. Si vous avez besoin d'aide pour bien comprendre comment ça marche, allez jeter un oeil au site Mémoclic en cliquant sur le lien suivant : Article Google Docs.
De nombreux outils existent par ailleurs, parfois payants, mais les plus simples n'exigent pas d'achat de licence d'utilisation. Parmi ceux-là, on compte www.voozanoo.net ou http://freeonlinesurveys.com. Attention, le nombre de questions ou de répondants est parfois limité !
Vous en connaissez d'autres ? Je suis sûr que ça intéresse des tas de gens (moi compris) ! Alors dites-nous tout dans les commentaires !
@ Bientôt !
Ludo
P.S : Promis, c'était mon dernier billet de la semaine... :)
mercredi 27 février 2008
Comment créer un questionnaire en ligne ?
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Ludo
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13:08
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Recherche marketing en ligne : beaucoup d'avantages mais des inconvénients parfois rédhibitoires...
Salut, c'est encore moi !
Le sujet du jour est la recherche marketing. Autant dire que c'est un sujet important pour toutes les entreprises qui veulent bien comprendre les consommateurs. Non seulement la recherche peut leur permettre d'avoir un feedback sur les actions menées (avec des critères aussi variés que l'image, le succès d'une campagne publicitaire ou les différences perçues par rapport à la concurrence) mais aussi un oeil critique extérieur sur les actions à venir.
Grâce à l'Internet, de nouvelles formes d'enquêtes sont apparues, beaucoup moins coûteuses comme nous l'avons lu mais aussi qui apportent en général moins de résultats. Parmi celles-ci, j'ai décidé de m'attarder un peu plus sur les enquêtes en ligne qui ont certes de gros points forts mais aussi des points faibles parfois critiques au niveau de leur crédibilité.
Aujourd'hui, tout le monde a déjà reçu une invitation à remplir un sondage en ligne. Que ce soit par le biais de l'université qui relaie un sondage d'un de ses étudiants qui prépare son essai ou des entreprises privées qui se sont multipliées ces dernières années. Il s'agit souvent d'ailleurs de grands organismes de sondage comme IPSOS en France qui ont créé une branche pour mener des enquêtes en ligne. Il faut dire que le système a de nombreux avantages, notamment pour les études quantitatives : pas besoin de personnes embauchées pour faire remplir les questionnaires dans la rue ou par téléphone (très dispendieux et souvent dérangeant pour le consommateur qui est interpellé dans sa vie quotidienne), délai de réponse beaucoup plus rapide, données directement disponibles au format numérique et donc presque directement exploitables sans avoir à payer des personnes pour rentrer les données dans les ordinateurs etc...
Cependant, certains points faibles me semblent surpasser ces points forts ou tout du moins remettre en cause la crédibilité de ces études. En effet, le chercheur n'a pas la possibilité de vérifier que la personne qui remplit le questionnaire est la personne qu'elle prétend être. Ainsi, un adolescent peut très bien se faire passer pour son père ce qui n'est pas possible dans le cadre d'un face à face (être rémunéré 1$ pour remplir un questionnaire intéressera plus l'adolescent qu'un adulte trop occupé). De plus, le répondant peut répondre très rapidement sans vraiment prêter attention aux questions. Que vont conclure les chercheurs ? Difficile de le dire étant donné que la qualité des échantillons est quasi-invérifiable. La solution passe éventuellement par la création de panels crédibles à long terme. En tout cas, on peut néanmoins être amené à dire que la qualité des études est loin d'être optimale, et ne s'améliorera que si un système de vérification ou de contrôle fait son apparition.
Enfin, en ce qui concerne les entretiens qualitatifs réalisés par l'intermédiaire de l'Internet, le principal avantage réside dans le fait que les personnes interviewées n'ont pas besoin de se déplacer. Ainsi, rien de plus facile aujourd'hui de réunir en même temps des spécialistes qui sont parfois aux quatre coins du monde. Cependant, il faut s'assurer que les connexions internet sont bonnes pour éviter les désagréments liés à la distance (j'ai déjà eu à passer des entretiens téléphoniques ou par webcam depuis la Chine et ce n'était pas très joyeux...) et réussir dans le cas de focus-groupes à garder une dynamique mise à mal par l'écran d'ordinateur qui créé comme un filtre, un obstacle à la discussion.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
A très vite !
Ludo
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Ludo
à
11:48
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mardi 26 février 2008
e-CRM et fidélité
Oui, je sais ce que vous vous dites...! Que je n'arrête pas de publier des billets en ce moment ! Vous avez raison... Ce coup-ci, c'est pour vous faire partager mon pointeur sur le CRM intitulé "How e-CRM can enhance customer loyalty" de Lee-Kelley, Gilbert et Mannicom et publié en 2003.
Il s'agit d'une étude assez courte qui teste les fondements de la gestion de la relation client par les sites web marchands et ses effets sur la fidélité des clients à ces sites. Tout d'abord, petite définition du e-CRM dans l'article : "e-CRM refers to the marketing activities, tools and techniques, delivered over the internet (using technologies such as web sites and e-mail, data-capture, warehousing and mining), with a specific aim to locate, build and improve long-term customer relationships to enhance their individual potential".
Les variables repérées comme ayant un impact sur la fidélité selon les auteurs étaient la sensibilité au prix (étant donné qu'il est facile de comparer les prix sur Internet, et même si les auteurs divergent sur l'importance des prix sur la toile) et la perception par le consommateur de la gestion de la relation client (autrement dit les efforts perçus des entreprises pour créer une relation avec le client).
Sur les 40 sites web marchands les plus importants au Royaume-Uni, 11 ont été choisis pour leurs qualités de vente de livres, CDs, DVDs et jeux, en ligne exclusivement.
Des questionnaires ont ensuite été transmis à plus de 4000 employés de la société IBM UK qui a accepté de mener cette expérience. La moitié ont répondu et un quart à la totalité des questions (ceux qui ont déjà acheté sur un des 11 sites web proposés). Les résultats obtenus ont alors montré que l'effort de la part du site marchand pour maintenir des relations était relativement bien perçu par le client influençant ainsi positivement la fidélité. Cette fidélité influe quant à elle de manière négative sur la sensibilité au prix (fidèle, le consommateur y prête moins d'attention). Enfin, la perception du e-CRM par le client réduit aussi sa sensibilité au prix.
Ainsi, cet article démontre qu'il y a une alternative à la guerre des prix sur Internet, et cela passe par une bonne gestion de la relation client qui fidélise. Il faut donc bien connaître ses clients !
Pour consulter l'article, cliquez ici ou passez par la bibliothèque !
A très bientôt pour un nouveau sujet...
Ludo
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Ludo
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21:31
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Internet au service du CRM - Customisation vs personnalisation ?
Salut chers amis !
Après être venu à bout des textes au sujet du CRM (et on sait qu'ils étaient nombreux), je retiens tout particulièrement l'importance d'établir des relations à long terme avec les consommateurs et que l'Internet facilite ce processus. En effet, grâce à l'intéractivité et l'accès à l'information, les entreprises ont de nouveaux moyens pour gérer efficacement ces relations avec leurs clients.
Parmi toutes les données, j'ai trouvé intéressante la distinction entre personnalisation et customisation mais je suis déçu par les chiffres révélés par Nunes et Kambil. Entre les deux concepts, il n'y a selon moi qu'un pas et les limites ne sont parfois pas claires entre ce qui est personnalisation et ce qui est customisation. De plus, le débat qui existe dans cet article repose sur la question de ce que l'internaute préfère. Il me semble tout à fait logique que l'internaute déclare en grande majorité préférer la customisation puisque c'est lui-même qui choisit exactement ce qu'il veut voir s'afficher sur les pages du site qu'il consulte et non le site qui tente de le deviner (donc c'est forcément moins adapté à une personne en particulier).
Ainsi, peut-être que la question adéquate aurait été de demander à l'internaute s'il préférait la personnalisation à rien du tout. L'hypothèse que je ferai alors est que certains aiment bien que le site web sur lequel ils surfent leur propose des produits susceptibles de leur plaire comme c'est le cas pour Amazon ou qu'en allant sur une page web la météo de l'endroit où ils résident s'affiche directement sans qu'ils aient à configurer quelque chose. Par ailleurs, certains diraient que c'est comme une atteinte à leur vie privée de se servir de données personnelles à des fins commerciales (ces derniers sont par exemple ceux qui rejoignent des groupes sur Facebook comme celui-ci).
Cependant, il me semble comme Postma et Brokke que les effets d'une personnalisation d'un site web sont en grande partie positifs, même s'ils restent bien entendu inférieurs à la ceux de la customisation puisque le site répondra toujours mieux aux attentes du consommateur qu'un site pas du tout personnalisé. Cela dépend simplement d'un système efficace de gestion de l'information sur le client. Et ne l'oublions pas, cela doit se faire dans l'intérêt du client !
Le sujet mérite certainement encore d'être creusé car il s'agit probablement là de l'avenir du CRM qui ne s'en tient pas qu'au e-commerce, loin de là !
J'espère que vous passez tous une bonne semaine de lecture...
@ Bientôt !
Ludo
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Ludo
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13:00
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Les enchères (suite) : mon pointeur B2B
Pour continuer sur le sujet des enchères en ligne dans les relations B2B, voici un article très intéressant qui en parle. Il est daté de 2000 ce qui en fait un article un peu vieillot mais il reste tout à fait d'actualité. Il s'intitule : "The role of Internet auctions in the expansion of B2B markets".
Consultez-le ICI.
Il concerne à la fois les enchères normales et les enchères inversées. Dans le premier cas, il s'agit pour une entreprise de se débarrasser de ses stocks par exemple (matières premières, ...) en les vendant au plus offrant sur le web. Dans le deuxième cas, c'est une entreprise à la recherche d'un fournisseur qui lance un appel d'offres et qui attribuera le contrat à l'entreprise qui lui a fait le meilleur prix. Accessible même pour les plus petites entreprises grâce à des intermédiaires comme Freemarket ou Suppliermarket qui prennent juste un pourcentage par transaction ou qui proposent un abonnement aux entreprises intéressées.
Le système des enchères en ligne a grandement facilité le processus d'achat-vente en le rendant plus rapide et moins cher. L'article révèle que les enchères sont de plus en plus utilisées et les entreprises qui les ont adoptées sont des géants comme GE, GM, Sears etc... sans oublier des alliances de grandes compagnies comme les compagnies d'aviation (Sky Team, Star Alliance...). Plus un groupe est grand, plus les contrats sont importants et plus le groupe a de pouvoir et d'influence, c'est la loi du marché !
L'auteur conclut "No matter how you look at it, B2B Web auctions are the wave of the future". En tant que gestionnaires ou futurs gestionnaires, à nous donc de savoir les utiliser et de les gérer !
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Ludo
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09:25
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lundi 25 février 2008
Les enchères inversées : une utilisation méconnue de l'Internet dans les relations B2B
Me voilà enfin de retour sur mon blog pour me mettre à jour des différentes leçons que j'ai en retard...
Sur le sujet des relations B2B, j'ai choisi de m'intéresser à une utilisation souvent méconnue de l'Internet : les enchères inversées. En l'occurence, cette méthode est notamment utilisée par un certain nombre de grands distributeurs.
C'est bien connu, les grands distributeurs sont toujours à la recherche des plus bas prix de la part de leurs fournisseurs. Alors quand il s'agit de leurs marques (les fameuses MDD, Marques De Distributeur), l'objectif est de faire baisser le prix des fournisseurs au maximum pour proposer en magasin un produit peu cher, d'une qualité acceptable mais sur lesquels la marge reste importante.
J'ai la chance de connaître quelqu'un qui a pu assister à une de ces enchères inversées concernant un produit de consommation courante du domaine des ustensiles de cuisine au siège social d'un grand distributeur français. Voici comment cela se passe :
- L'acheteur du rayon est en charge de dénicher le plus bas prix pour un nouveau produit qui va être lancé sous la marque du distributeur. Il émet donc un dossier très complet sur les caractéristiques du produit recherché, la quantité, la qualité, les délais de livraison, puis les aspects plus conventionnels de paiements, juridiques etc... Ce dossier est envoyé par courriel à plusieurs fournisseurs de confiance référencés ou susceptibles de répondre aux attentes de l'acheteur. Ainsi, dans la grande majorité des cas, il s'agit de fournisseurs déjà existants pour d'autres produits.
- Un prix de départ est donné. Les fournisseurs intéressés par l'appel d'offres et capables de tenir les conditions peuvent essayer de négocier sur certains points avec l'acheteur qui va alors dévoiler aux autres fournisseurs qui concourrent les conditions finales pour gagner ce gros contrat. Une fois tous les participants mis d'accord, un rendez-vous est pris pour les enchères.
- Le jour du rendez-vous, les fournisseurs qui se sont auto-sélectionnés se retrouvent sur une plateforme internet sécurisée accessible depuis le site web du distributeur. On y retrouve le prix de départ ainsi que le produit pour lequel il y a eu appel d'offres. Les fournisseurs ne savent a priori pas quels sont leurs concurrents pour cette enchère ni même combien ils sont. La seule variable est le prix. Un chronomètre se déclenche puis commence l'enchère inversée. Chaque concurrent a 2 minutes seulement pour donner un prix inférieur à celui qui est proposé. A chaque nouvelle enchère à la baisse, le chronomètre repart pour 2 minutes. Quand le chronomètre se termine enfin, le fournisseur qui a proposé le dernier prix (donc le plus bas) remporte le contrat.
La méthode peut paraître critiquable car elle privilégie le prix sur les relations entre les fournisseurs et le distributeur mais cette méthode permet de réduire fortement les prix d'achat. Pour l'anecdote, le produit de la cuisine a vu son prix baisser de 30% lors de cette enchère inversée. Les dirigeants des grands distributeurs qui proposent cette méthode voudraient la voir généralisée à tous les produits pour lesquels c'est possible, mais souvent les acheteurs ne l'utilisent pas par manque de temps pour monter un dossier. De plus, des relations de confiance déjà installées depuis plusieurs années avec certains fournisseurs prévalent parfois sur le prix de vente.
Les enchères inversées semblent de plus en plus à la mode. Il suffit de taper "enchère inversée" ou "reverse auction" dans Google pour s'en rendre compte... Le site suivant (Cliquez ICI)notamment explique en quelques mots le principe sous le titre "Enchères inversées : négociez à la vitesse d'internet".
Un exemple à suivre ? N'hésitez pas à en discuter avec moi dans les commentaires !
@ très vite !
Ludo
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Ludo
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13:44
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vendredi 8 février 2008
Mes pointeurs sur le consommateur branché
Pour un sujet aussi vaste que le consommateur branché, j'ai décidé de vous faire partager 4 petits pointeurs plutôt qu'un seul gros.
1/ C'est un article qui commencer à dater un peu mais qui voit le e-consommateur comme un consommateur classique et non comme un consommateur à part qui aurait un comportement fondamentalement différent : VOIR ICI. La phrase clef est la suivante : "Ceux qui ont cru que la volonté d'achat sur Internet pouvait être une motivation en soi s'en mordent les doigts. L'achat en ligne est une séduisante alternative aux distributions plus classiques, mais reste une alternative."
2/ Le document suivant nous fournit des statistiques intéressantes sur le e-consommateur français et notamment le fait que 57% des acheteurs passent par un comparateur de prix avant de passer commande. De plus, 24% des acheteurs consultent d'abord un forum de consommateurs ce qui rejoint l'idée de mon précédent billet sur l'importance de ces avis dans la réputation d'une entreprise. Consultez le résumé de l'enquête menée par TNS Sofres en cliquant sur le lien suivant : http://www.tns-sofres.com/presse_communique.php?id=447
3/ Ce document assez général sur le e-commerce et daté de 2003 revient aux bases du marketing sur internet avec tout particulièrement deux paragraphes bien faits sur le profil du cyberconsommateur et les freins à l'achat sur Internet. Cliquez vite !
4/ Enfin, voici une vision originale avec l'internaute vu comme une victime consentante du marketing internet avec un paragraphe sur l'avenir des pubs vidéos : Site de l'expansion.com
N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires et à bientôt !
@+
Ludo
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Ludo
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11:44
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jeudi 7 février 2008
Le pouvoir du consommateur branché ou comment faire et défaire des réputations ?
Comme on le voit avec le cas du site http://www.untied.com/, le consommateur branché actuel ne se laisse plus faire et le fait savoir au plus grand nombre. En France, les plus branchés se rappellent sans doute du scandale du site pere-noel.fr, qui, à cause de problèmes financiers, encaissaient les paiements d'achats en ligne mais livraient les articles avec beaucoup de retard voire ne les livraient pas. Très vite, les plaintes se sont multipliées sur internet attirant ainsi l'attention des medias sur ce site web marchand pas très sérieux et qui finira par fermer. Plus récemment, c'est l'opérateur français de cable internet Numericable qui a fait l'objet des attaques les plus virulentes sur internet de la part de ses abonnés, obligeant la compagnie à lancer une grosse campagne de pub pour redorer son image (il a même été envisagé un moment que l'opérateur change de nom).
Plus que jamais aujourd'hui, les réputations se font et se défont sur internet !
Les entreprises n'ont qu'à bien se tenir...
Autrefois, le client mécontent le disait à son entourage. Au 21ème siècle, Internet lui donne la possibilité de le crier au monde entier ! Les forums de discussions foisonnent des avis des consommateurs qui en s'unissant font entendre leurs voix, obligeant les entreprises à réagir.
Cela peut être vu comme un moyen pour l'entreprise de s'améliorer en bénéficiant d'une feedback rapide de la part du client mais aussi comme une menace. En effet, qui ne regarde pas les avis des autres avant de faire un achat ? De plus, les lobbies se multiplient, contraignant certaines entreprises à s'adapter à des situations parfois complexes à gérer au niveau stratégique. Il y a quelques semaines à peine, Hasbro et son célèbre Monopoly en ont fait les frais (voir détail ici).
Les communautés en ligne de fans quant à elles se multiplient et n'hésitent pas à donner leurs avis aux entreprises qui commercialisent leurs marques préférées, en les empêchant même parfois de faire certains changements (dans les recettes par exemple). Eh oui, avec Internet aussi, les consommateurs s'approprient les marques et les produits !
Impossible donc d'ignorer cette tendance qui donne plus que jamais une place considérable au consommateur. Les entreprises de e-commerce l'ont bien compris en mettant en place des services après-vente plus performants mais surtout en permettant à leurs clients de réagir directement sur leur site internet sur les produits livrés ou les services rendus. Il y a fort à parier que cela va s'élargir à beaucoup d'entreprises qui ne vendent pas de produits sur internet mais qui peuvent être touchées par des avis défavorables (rumeurs et autres). Par ce moyen, les entreprises peuvent savoir rapidement ce qui cloche chez elles d'après le consommateur mais aussi ce qui va bien (et donc ce sur quoi il faut peut-être jouer d'un point de vue concurrentiel) et en plus à moindres coûts !
Outre l'image transmise de transparence, on peut noter deux choses :
- Pour ce qui va bien, cela donne une bonne image du produit au consommateur qui se renseigne avant d'acheter ;
-Pour les mécontents, cela permet à l'entreprise de se justifier voire d'interagir avec les consommateurs qui vont donc se sentir pris au sérieux. Attention cependant à ce qu'il n'y ait pas trop d'opinions négatives qui pourraient détruire très vite une réputation.
Finalement, ce qu'on remarque aujourd'hui, c'est que les commentaires positifs foisonnent aussi. Le consommateur veut visiblement donner son avis dans le but de rendre service à la communauté mais aussi en pensant que lui-même est content quand il a un avis d'un autre consommateur avant d'acheter un produit (car ça réduit son risque perçu et donc ça l'aide à se décider).
En tant que managers/gestionnaires, prenons donc soin de nos consommateurs, ils le méritent !
A bientôt !
Ludo
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Ludo
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15:08
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lundi 4 février 2008
L'avenir de l'Internet vu par 16 grands dirigeants
Voici enfin mon premier pointeur que j'ai décidé d'axer sur l'avenir de l'Internet vu du côté des gestionnaires.
En effet, le Journal du Net nous propose sur son site web des interviews récentes de grands dirigeants qui expliquent comment ils utilisent le réseau aujourd'hui et comment ils pensent que cela va évoluer dans le futur.
C'est très intéressant de voir que tous ont reconnu que cette technologie allait prendre de plus en plus d'ampleur (c'est même un désir pour la plupart) et qu'il fallait donc prendre cela en compte dans les stratégies d'entreprise.
Son intérêt semble être de faire des économies d'échelles, de gagner de nouveaux clients, d'avoir un feedback rapide et complet de la part des clients, mais ceci est parfois aussi difficile à gérer.
L'avenir le plus proche semble être le développement du réseau à travers la téléphonie mobile, comme nous le confie le dirigeant de Google France.
Cliquez-vite !
Voici le lien : http://www.journaldunet.com/ebusiness/internet/interview/ou-va-internet-15-dirigeants-repondent/index.shtml
A Bientôt !
Ludo
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Ludo
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08:28
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vendredi 1 février 2008
Réactions 1 - Avenir d'internet et différenciation
Pour réagir de manière assez générale sur l'utilisation d'internet et du e-marketing dans le futur, je mettrais l'accent sur les deux éléments suivants :
- Certains disent que le réseau internet va se saborder lui-même en croulant sous les pop-ups, les spams, les bannières...un abus qui conduirait les consommateurs à se détourner petit à petit du web pour un retour à un mode de consommation traditionnel.
D'autres pensent que d'ici peu, tout passera par internet, du magasinage hebdomadaire à la lecture des actualités en passant par les jeux, la musique, les films...
En ce qui me concerne, je pense qu'internet va rester incontournable dans le futur (qui aujourd'hui pourrait s'en passer?) mais je reste persuadé qu'il ne fera pas tout. En effet, si certains modes de consommation ont changé avec le développement de la toile, on constate que les consommateurs ne se détournent pas pour autant des magasins (il suffit de voir la foule de gens que l'on croise dans les centres d'achat en période de soldes/rabais). Le consommateur va en quelque sorte piocher les avantages de chacun des deux modes de consommation pour en faire un mix qui lui permet de prendre la bonne décision. Par exemple, il est devenu très courant de voir des gens se renseigner sur internet avant d'aller acheter en magasin ou vice-versa (l'achat n'aurait peut-être même pas eu lieu si le consommateur n'avait pas eu suffisamment d'informations car le risque perçu serait resté trop élevé). C'est pour cela que je suis d'accord avec tous ceux qui disent qu'il y a une certaine complémentarité entre internet et les autres modes de consommation.
- Par ailleurs, Porter pense que les entreprises auront de plus en plus de mal à se différencier dans l'avenir alors qu'au contraire, je pense qu'internet est un bon moyen pour faire valoir auprès des consommateurs leurs différences, leurs avantages comparatifs, et ce à moindres coûts (pas besoin pour cela d'une campagne publicitaire très dispendieuse). Sans compter que l'interface des sites web leur permet d'interagir directement avec les consommateurs ce qui leur donne une chance de s'exprimer directement sur leurs spécificités. De plus, difficile d'imaginer que les entreprises vont jouer sur leurs mêmes atouts, bien au contraire : en savoir plus sur la concurrence veut dire en savoir plus sur le positionnement des marques. Ainsi, il est plus facile pour une marque de mettre en avant d'autres atouts que ses concurrents pour se différencier.
Ce qui est sûr, c'est que les processus sont accélérés et que le consommateur a acquis grâce à internet un pouvoir énorme. Mais cela sera l'objet d'un prochain billet.
A très vite !
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Ludo
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15:13
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